La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Namizata Sangaré a reçu en audience dans les locaux de la structure, le lundi 27 août, le président de la Biennale panafricaine des droits de, Yoël Nöel qui avait à ses côtés, une délégation de l’Observatoire pour l’éthique et la déontologie, conduite par le premier vice-président, Fernand Dédeh Tagro.
Au menu des discussions, un cadre de collaboration tripartite pour la facilitation « d’élections sans violences en 2020 ». L’idée d’un comité de travail a été arrêtée.
Dans les semaines à venir, elle sera concrétisée par des actions de sensibilisations des populations, parmi lesquelles des conférences débat. Namizata Sangaré a été invitée à animer une conférence sur la Cour africaine des droits de l’Homme, le 11 septembre prochain.
Mme Sangaré a souhaité qu’en 2020, « la Côte d’Ivoire sorte victorieuse » par la tenue d’élections libres transparentes et démocratiques. « La Côte d’Ivoire sera ce que les Ivoiriens voudront qu’elle soit », a-t-elle affirmé. Evoquant, la polémique sur la réforme de la Cei, elle a demandé que les Ivoiriens apprennent à se faire confiance.
Car, dira-t-elle, il y a des personnes intègres dans ce pays. Et d’indiquer la responsable de la commission électorale ghanéenne, reconnue comme une femme correcte, a été limogée récemment pour des malversations financières.
Yao Noël a abondé dans le même sens soulignant les nombreux dégâts engendrés par les élections de 2010. Il a souhaité que cela ne se reproduise plus. D’où la nécessité pour les uns et les autres de conjuguer leurs efforts.
César Ebrokié