« J’exprime ma plus grande satisfaction et ma joie profonde à l’annonce de la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) rendue ce 25 septembre, qui ordonne à la République de Côte d’Ivoire de rétablir l’intégralité des droits civils et politiques du président Laurent Gbagbo ».
Ainsi a réagi Pascal Affi N’Guessan, président du FPI et candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, dans plusieurs tweets, suite à la décision de la CADHP qui demande la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale, « d’où son nom a été indûment radié ».
« Dans le même temps, sa pseudo condamnation pénale doit être expurgée de son casier judiciaire », a poursuivi le président du FPI.
Pour Affi N’Guessan, « la décision de la CADHP ne souffre d’aucune ambiguïté »
Dans un autre tweet, il a rappelé que « dans sa décision, la CADHP évoque les conditions d’extrême gravité liées à la proximité de l’élection présidentielle. Elle rappelle que sa décision s’applique à notre pays en dépit de sa volonté de se soustraire dans l’avenir à la compétence de la cour… » Et que « cette décision de retrait étant sans effet sur les affaires en instance ».
Par conséquent, le candidat du FPI à l’élection présidentielle ivoirienne, « demande aux autorités ivoiriennes de rétablir séance tenante le président Laurent Gbagbo dans l’intégralité de ses droits dont il n’aurait jamais dû être spolié ».
Affi a terminé sa rafale de tweets en soulignant avec gravité qu’ « une fois encore, une fois de trop, notre pays est pointé du doigt pour son irrespect des droits fondamentaux de la personne ».
Selon lui, « les autorités du pays disposent désormais de quinze jours pour appliquer cette décision de droit international qui s’impose à elles ».
Coulibaly Zié Oumar